Ces dernières semaines nous avons participé au groupe de travail consacré au calendrier 2023/2024 de D1F. Nous avons pu compter sur l’engagement des joueuses qui mesurent les enjeux de telles réunions qui sont le quotidien de l’AJPH.
La constitution du calendrier rassemble l’ensemble des représentants des familles intéressés par la planification de la saison : les équipes de France, la Féderation Française de Handball et les clubs, les entraineurs et les joueuses (UCPHF, 7 Master et AJPH).
L’ordre du jour de la première réunion était simple afin de lancer les débats et aborder les principaux enjeux :
- Fixer les contraintes à l’établissement du calendrier
- Fixer la 1ère date de reprise pour le championnat 2023/2024
- Fixer la dernière date du championnat 2023/2024
- Fixer la 1ère date de reprise du championnat 2024/2025, ce qui est une nouveauté proposée afin d’avoir une vision globale qui incorpore la période estivale.
Des joueuses concernées et impliquées
Nous tenons à remercier toutes les joueuses qui se sont manifestées pour intégrer ce groupe et particulièrement Cléopatre Darleux et Manon Gravelle qui ont porté la voix de leurs collègues durant cet exercice qui s’est déroulé ces dernières semaines pour élaborer le planning, d’août 2023 à septembre 2024, le plus favorable pour toutes les parties.
Le curseur est parfois difficile à placer entre nécessité de défendre ses intérêts (calendrier international et national, récupération, vacances, rythme des compétitions, période olympique) et trouver des compromis pour que toutes les familles puissent faire valoir leurs besoins.
Rendez-vous maintenant dans quelques semaines avec la publication par la Ligue Féminine de Handball de ce calendrier 2023/2024.
Le retour d’expérience des deux joueuses est intéressant :
Manon Gravelle : « Nous, les joueuses, sommes les premières concernées par le déroulé du calendrier que nous vivons ensuite au quotidien chaque saison. Nous subissons le rythme du planning et l’enjeu est important.
Je trouvais donc logique d’y participer pour représenter la vision des joueuses et donner notre avis.
C’est un exercice pas évident, surtout que c’était la première fois pour moi. Il y a beaucoup d’enjeux, de personnes impliquées avec des visions et objectifs différents. Dans ce contexte ce n’est pas toujours facile de garder sa ligne pour aller là où l’on veut mais tout le monde était dans de bonnes dispositions et ça a rendu le travail plus agréable. »
Cléopatre Darleux :
« Je me suis engagée sur ce groupe de travail calendrier car je mesure l’importance de s’impliquer et de porter notre voix. Le rythme des compétitions a énormément d’impact sur notre quotidien d’athlète et de femme et j’ai cette envie que de plus en plus de joueuses s’investissent, pour que les choses changent.
J’ai trouvé intéressant d’échanger avec les familles du handball, les représentants des clubs, des entraineurs, des instances… pour mieux connaître leurs problématiques et pouvoir nous positionner pour faire valoir nos revendications.
Le fait d’être en première ligne dans un groupe de travail pour recueillir les infos et les partager à mes co-équipières m’a semblé être un bon moyen d’impliquer les joueuses…
J’estime nécessaire qu’elles se rendent compte de ce qui se passe, des enjeux, et c’est en comprenant cet environnement, en s’y confrontant qu’on doit arriver à trouver des solutions pour faire progresser la condition des joueuses professionnelles. »
Crédit photos : Icon sport / FFHandball