Le premier jour du reste de leur vie – Proligue

10 juin 20210

Il est un moment dans la carrière de sportif(ve)s professionnel(le)s, plus ou moins anticipé, plus ou moins redouté, subi ou préparé : ce moment qui scelle une carrière riche en émotions, victoires, rencontres, défaites, qualifications, réalisations professionnelles. Il peut arriver à 27, 35 ou 39 ans mais quel que soit l’âge de nos protagonistes, il ouvre bel et bien la voie… au premier jour du reste de leur vie.

Pour ce deuxième volet du « Premier jour du reste de leur vie », nous avons passé en revue les arrêts de carrière de joueurs de Proligue. 

Récemment sacré champion de France de Proligue avec les Septors, Macira Sacko tourne la page d’une carrière professionnelle bien remplie. À 35 ans, l’arrière droit a cependant bien anticipé sa reconversion. En parallèle du handball, il a passé un diplôme Bac+4 en informatique et a effectué un contrat d’alternance pour engranger de l’expérience. L’année prochaine, Macira a pour objectif de valider une année de Bac+5 en tant qu’ingénieur en informatique. Il ne s’éloignera pas beaucoup des terrains de hanbdall, puisqu’il rejoint le Saint-Cyr Handball (N1) en amateur pour leur apporter toute l’expérience engrangée ces dernières années.

À Massy, Jules Portet  se consacrera lui aussi pleinement à son projet de reconversion. Il rejoint Annecy en N1, où il n’aura plus de statut professionnel, mais a le projet d’entamer un BTS immobilier à la rentrée. Nous lui souhaitons plein de réussite dans ces études.  Son coéquipier Enzo Cramoisy, arrêtera également sa carrière de joueur professionnel.

Yohan Herbulot, 27 ans, retourne quant à lui dans sa région natale, en Champagne Ardennes où il a signé dans son ancien club à Saint Brice à côté de Reims (N2). L’arrière pontellois a le projet de passer son titre 4 d’entraineur pour pouvoir ensuite enchaîner avec les diplômes d’entraineur professionnel. Il aura la chance de travailler avec le pôle espoir de Reims et de son club durant sa formation.

Une autre carrière d’entraîneur se dessine également pour Grégory Martin, 36 ans qui a terminé sa carrière professionnelle à Strasbourg.

À 37 ans, Jan Sobol, l’ailier droit globe trotter du DMH (Dijon) met lui aussi un terme à une carrière riche. Il nous l’avoue après toutes ces années de handball, il ne se voyait pas faire autre chose que son sport de coeur. Son but désormais c’est de se former et de pouvoir transmettre aux plus jeunes, en devenant entraineur de handball. Un retour en République Tchèque, son pays natal, est prévu.

Pour Sassi Boultif le doyen de notre deuxième volet (38 ans) entraîner est également une réelle vocation : il rejoint le projet de Saint Affrique (club évoluant en prénational) en Aveyron, où il entrainera dans le club. Séduit par le projet du club, il prendra en charge également la section handball d’un lycée, ce qui lui laissera le temps de finaliser sa formation de titre 5 d’entraineur.

Et à ceux qui s’étonnent de ne pas le voir rejoindre un projet de plus gros calibre, il répond :

Ça vraiment été mon choix de vouloir commencer par un petit niveau et apprendre ce métier. Le métier de joueur pro est très court tandis que celui d’un entraîneur est très long donc je ne voulais pas grimper les marches trop rapidement.

 

Autant de joueurs qui manqueront dans le paysage du handball masculin et à qui nous souhaitons la plus belle des continuations !

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